La principale raison pour laquelle la plupart des fumeurs redoutent tellement l’arrêt, c’est la crainte, que dis-je, la peur panique des symptômes du sevrage tabagique. Ils sont tellement effrayés par ces symptômes qu’ils repoussent en permanence la date de leur arrêt.
De plus ils « savent » qu’arrêter va engendrer beaucoup de stress pour eux et ils n’auront plus leur soi-disant remède miracle contre le stress : griller une petite clope.
La principale raison pour laquelle la plupart des fumeurs craignent l’arrêt et ses symptômes, c’est qu’ils l’ont expérimenté un jour l’autre. C’est arrivé à tous les fumeurs de se retrouver un dimanche soir en pleine campagne ou dans un lieu pommé sans cigarette et sans aucun tabac ouvert dans les environs. Ils ont alors vécu une soirée horrible, en proie à des symptômes plus ou moins forts.
Pour rassurer les fumeurs qui veulent arrêter, sachez qu’il est possible de diminuer la force des symptômes. Mais avant de vous expliquer comment, voici la liste des symptômes les plus courants auxquels vous attendre :
- le manque,
- le stress,
- l’irritabilité,
- la nervosité,
- l’anxiété,
- le cafard,
- les insomnies,
- le brouillard mental,
- les difficultés à se concentrer
- la fatigue,
- la faim, les fringales.
Bon, vous n’allez pas avoir chacun de ces symptômes. Ils varient énormément d’un fumeur à l’autre et même d’un arrêt à l’autre.
Le corps est une machine merveilleuse. Vous l’avez empoisonné pendant des années et il a mis en place des systèmes pour lutter contre tous les poisons que vous le forciez à absorber et pour les éliminer. Ces poisons ont fini à la longue par créer des dommages dans le corps.
En arrêtant de fumer, le corps va mettre un temps pour se rééquilibrer, certains mécanismes vont continuer à fonctionner quelque temps alors qu’ils ne sont plus utiles car il n’y a plus le poison de la fumée de cigarette.
Les symptômes sont dus à tous ces rééquilibrages, à cette période de transition et de retour à la normale. A cela s’ajoute le fait que votre corps cesse de mettre énormément d’énergie à éliminer les substances toxiques contenues dans la fumée et va pouvoir maintenant mettre toute son énergie à nettoyer le corps, en commençant par les poumons.
Donc, rassurez-vous, ces symptômes vont disparaître petit à petit. Cela peut prendre quelques jours pour certains et quelques semaines ou quelques mois pour d’autres.
Comment gérer les symptômes
Le symptôme le plus éprouvant est le manque. Les envies de fumer qui surviennent peuvent être vraiment fortes, vous passez alors un sale quart d’heure. La méthode la plus efficace pour lutter contre les envies est de transformer l’habitude de la cigarette par une autre habitude similaire mais plus saine. Au lieu de mettre une cigarette à vos lèvres, vous pouvez à la place :
- mâcher un chewing-gum,
- manger un fruit ou des légumes,
- boire un verre d’eau, un thé ou une tisane (évitez le café et les boissons sucrées ou alcoolisées qui ont tendance à appeler une cigarette).
Les autres symptômes du sevrage tabagique peuvent être apaisés grâce à un rythme de vie sain :
- Dormez bien : couchez-vous tôt ou du moins plus tôt que d’habitude. Assurez-vous de dormir assez chaque nuit, sans exception.
- Mangez bien : faites de vrais repas avec des légumes, ne mangez pas trop, mangez des fruits, évitez les aliments trop sucrés (pâtisseries, bonbons, barres chocolatées…).
- Faites du sport. Faites au moins une heure d’activité physique tous les jours (marcher pendant une heure fera très bien l’affaire).